Nouveau gouvernement: Gérald Darmanin

Aujourd’hui, lundi 23 Décembre 2024, L’Elysée nous annonce son nouveau gouvernement par François Bayrou. Malgré ses nombreuses controverses et les accusations qui lui sont portées, Gérald Darmanin a réussi à rentrer dans ce gouvernement. La présence d’une personne ayant subit ce genre d’accusation est sans doute à remettre en question dans notre gouvernement. Avant d’élucider la question on va d’abord s’intéresser à la personne. 

Qui est darmanin ?

Gérald Darmanin est un homme politique français, membre du parti Renaissance, qui occupe le poste de ministre de l’Intérieur depuis juillet 2020. Ancien maire de Tourcoing, il a également été ministre de l’Action et des Comptes publics de 2017 à 2020, où il a supervisé des réformes fiscales telles que le prélèvement à la source.

Son action est marquée par des positions fermes sur les questions de sécurité et d’immigration. Malgré toutes ses accusations, il reste aujourd’hui une figure politique influente. 

Récemment, Gérald Darmanin a été démit ses fonctions de ministre de l’Intérieur après avoir occupé ce poste pendant plus de quatre ans. Bayrou l’a nommé ministre de la justice. Mais est-ce que c’est souhaitable ?

Les accusations

Gérald Darmanin a été accusé de viol à une seule reprise. En 2018, une femme, Sophie Patterson-Spatz, a porté plainte contre lui, l’accusant de viol et d’abus de pouvoir, alléguant qu’il lui avait demandé des relations sexuelles en échange d’aide pour faire annuler une condamnation judiciaire. Vous trouverez plus d’info ici

En plus de l’accusation de viol, Gérald Darmanin a été impliqué dans une autre affaire, celle d’abus de pouvoir. Cette accusation a été formulée en 2017, lorsque plusieurs femmes l’ont accusé d’avoir sollicité des faveurs sexuelles en échange de l’octroi d’avantages professionnels. L’une d’elles, connue sous le nom de “F”, a affirmé que Darmanin, alors secrétaire d’État aux affaires européennes, lui aurait proposé d’intervenir pour faire annuler une condamnation en échange de relations sexuelles.

Cependant, cette plainte pour abus de pouvoir a été classée sans suite, faute de preuves suffisantes pour établir les faits.

Il est aussi critique de la gestion des violences policières durant son mandat en tant que ministre de l’Intérieur, ce qui a suscité des controverses, mais ces critiques ne relèvent pas d’accusations judiciaires directes.

 

L'ironie de la situation

Ce qui est ironique dans la situation, c’est qu’une personne accusé  de viol et d’abus de pouvoir pour obtenir des relations sexuelles arrive à être ministre de la justice. La blague. Bien que ces accusations ne soit pas prouvées, avoir de telles charges sur le dos en tant que ministre est lourd.

Ce qui pose problème ici, c’est de réussir à mettre une personne qui reçoit des accusations lourdes, surtout en rapport avec un abus de pouvoir, à un poste qui repose sur un équilibre et un sens de la justice et de l’impartialité. Est-ce qu’il n’y aurai pas des personnes plus approprié à représenter la justice française qu’un homme qu’on accuse d’abuser de sa position ? 

Cela nous montre encore une fois l’inefficacité de notre gouvernement et il est difficile de le prendre au sérieux quand il ne respecte pas son peuple et sa justice de la sorte. 

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